lundi 29 novembre 2010

Le vin bio ne connaît pas la crise !



Mais il faut néanmoins développer la filière viticole bio : Pourquoi ?


  • Parce que les habitudes des consommateurs ont changé
  • Parce que les citoyens ont pris conscience des enjeux liés au mode de production biologique synonyme de respect de l'environnement
  • Parce qu'il faut remédier à la crise que subissent les viticulteurs conventionnels frappés de plein fouet par la baisse de la consommation de leurs vins.
    Il y a d'ores et déjà eu des mesures de soutien à la l'agriculture biologique et notamment à la viticulture biologique (comme le plan de soutien à l'agriculture biologique de 2007, le Grenelle de l'environnement) mais elles sont insuffisantes.

Aujourd'hui, malgré ces mesures, la viticulture biologique ne représente que 3,4 % de la superficie viticole totale, ce qui est encore trop peu.




Aussi, un nouveau plan de développement de la filière viticole bio apparaît nécessaire.

  • Il faudrait tout d'abord améliorer la connaissance du marché du vin dit bio qui demeure actuellement insuffisante et mesurer la compétitivité de ces vins (celle des vins français ainsi que celle des vins étrangers comme cela existe pour les vins conventionnels). La diffusion de ces connaissances apparait ensuite nécessaire, permettant ainsi une meilleure compréhension du marché mondial.
  • Il faudrait également poursuivre les efforts faits afin de favoriser les conversions vers la viticulture biologique et favoriser l'installation dans ce mode de production. (ces efforts pourraient se traduire par le maintien des aides agro-environnementales et du dispositif de crédit d'impôt, mais aussi par l'octroi de nouvelles aides à la recherche et au développement de l'agriculture biologique)
  • Une unification des réglementations apparaît également nécessaire car actuellement seuls les raisins qui sont issus de l'agriculture biologique permettent une certification et l'appellation de vin bio . Il manque une étape essentielle : celle de la vinification (deuxième étape de la fabrication du vin) qui ne fait pour l'instant d'aucune réglementation. Le remède à cette lacune permettrait pourtant l'essor et l'exportation des vins bios.
  • La dispersion des acteurs et leur multiplicité au sein de la filière est nuisible à son développement, la structuration de ce secteur est donc souhaitée.
  • Des efforts en matière de développement du réseau de distribution de ces vins et un travail sur l'image de marque de ces produits (en utilisant un packaging conçu de manière écologique ou avec la mention développement durable) permettrait une augmentation des parts de marché de ces vins.
  • Sensibiliser le consommateur sur le coût du produit qui est certes plus cher mais qui se justifie par le fait que la production de ce type de vin implique une main d'œuvre plus importante, de semences et des produits de traitement qui coûtent plus chers que pour les vins conventionnels)

Voici quelques propositions qui permettrait de développer une offre vinicole française « bio » compétitive.

Article rédigé à partir des données de l'agence bio, du ministère de l'agriculture, de France Agrimer, et des articles publiés dans la revue « la journée viniicole ».

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